Du risque à la sécurité...
Des définitions à revoir...
Temps de lecture : 7 minutes
4 épisodes pour faire prospérer votre argent.
4 mardis pour connaître et comprendre le monde de la finance et du patrimoine.
4 articles pour découvrir les opportunités qui se présentent à vous.
Pour les retardataires, pas de panique, les articles seront disponibles sur le site www.kampostrategie.fr au rayon : Épargne
Avant de commencer, sachez qu’à tout moment, si des interrogations vous taraudent ou si vous avez envie de quelques précisions, je vous répondrais avec plaisir par mail ou par téléphone.
2- Du risque à la sécurité, des définitions à revoir
Bien loin de M. et Mme Hart, qui comme chacun sait, vivaient « Pour l’Amour du Risque », l’épargnant français est accro à la sécurité !
Et c’est bien normal, car comme nous l’avons vu dans l’article de la semaine dernière, nous n’avons pas la culture des produits financiers.
Et là encore ce n’est pas de notre faute, les acteurs traditionnels de l’épargne, ne nous ont jamais sensibilisé, « éduqué » sur cette matière. Le monde de la finance prend donc des airs de flou artistique dont les secrets ne s’échangent qu’entre initiés.
C’est ainsi que les acteurs de la finance ont construit un support unique, pour aller dans notre sens.
Et oui, nous sommes en France, les seuls à détenir dans nos contrats d’épargne ce que l’on appelle : des fonds euros !
Je dis bien les seuls, car ni en Europe, ni dans les autres pays du monde, ce support ne se retrouve dans les solutions proposées aux épargnants
Nous sommes bien les seuls, et le plus triste, c’est que personne ne nous a expliqué comment était composé ce fameux fonds euros ainsi que les « risques » que celui-ci pouvait avoir sur notre épargne. (J’y reviens plus tard)
A côté de ça, l’épargnant regarde « la bourse » ou de nouveaux produits à la mode, comme « les crypto-monnaies » les yeux écarquillés, quand des annonces font paraitre de belles performances, tout en étant terrifié à l’idée de prendre des risques.
Parce que Marcel (vous rappelez ? Notre collègue de travail…) nous a raconté qu’il avait investi sa prime de fin de d’année à la bourse, et bien il a tout perdu !!!!
Et là, que se passe-t-il ?! Très simple, nous faisons le grand écart entre du livret bancaire et des valeurs « pouvant présenter des risques » sans savoir sur quel pied danser. Parce l’ombre de Marcel et de sa prime de fin d’année plane sur nos têtes…
En fait ce conflit à l’épargne vient de là :
- Des années de culture 100% immobilière
- Des prises sous perfusions de produits dits « sécuritaires » sans connaître les détails des coulisses.
- Un regard craintif des marchés dit « actions » et résumés par le mot « bourse », alimenté par des médias qui utilisent le mot « crise » ou tout autres tirade anxiogène, chaque fois qu’un nouvel événement se produit, ou annonce est faite et ce, quel que soit le sujet, son environnement ou son origine.
Hors les solutions d’épargne et les opportunités de placement sont nombreuses !
Elles ne se limitent pas à des livrets bancaires ou des actions détenues en direct !
La sécurité n’est plus celle que vous pensez. La garantie en capital avancée par les groupes financiers sur certains produits pourrait être remise en cause.
A votre avis pourquoi les banques et les assureurs couvrent seulement vos capitaux à hauteur de 70 000 € et 100 000 € selon les supports ?
Pourquoi les rendements des fonds euros fondent comme neige au soleil et que les assureurs limitent leurs proportions dans les contrats ?
Pourquoi la loi Sapin 2 a été mise en avant, alors qu’elle ne reprend que des clauses déjà présentes dans nos anciens contrats (si, écrites en tout petit, page 42 des conditions générales...)
Inversement les risques sont-ils vraiment là où vous le pensez ?
Ce que l’on résume par des « actions » ne peuvent-elles pas être source d’une certaine « sécurité » ?
Nous utilisons avec aisance les mots « Sécurité et Risque »
Je vous propose de rajouter à votre langage d’épargnant le mot « Diversification »
Pour les maîtres coqs et les fins gourmets qui me lisent, voici une image culinaire :
Si vous prenez un produit acide, sa dégustation risque de vous laisser une saveur aigre en bouche.
Inversement, en prenant un produit légèrement sucré vous aurez la sécurité d’éviter une grimace.
Indépendamment, chacun de ces produits vont vous apporter des avantages, mais aussi des inconvénients !
Cependant en mélangeant ces deux ingrédients, vous pourrez alors découvrir de nouvelles saveurs, en diversifiant ces ingrédients.
Bien dosé, vous pourrez faire sortir les meilleurs parfums de chacun.
Il est temps de mettre vos tabliers, car j’ai l’intention de vous accompagner à la table des grands chefs, pour régaler vos papilles....
Nous nous retrouvons Mardi prochain avec comme sujet :
La diversification, un monde de possibilités, qui gagnent à être connues !
Guillaume Charpentier
Vous vous posez des questions à propos de la performance de votre épargne?
Contactez moi, je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.
06.47.29.23.21